Nina Berman, est photographe documentaire, réalisatrice, auteure et éducatrice. Son œuvre
d’envergure porte sur la politique, le militarisme, la pollution et les syndromes post-traumatiques aux États-Unis.

Ses photographies et vidéos ont été exposées dans plus de cent lieux, des murs d’enceinte du camp de réfugiés de Za’atari au Whitney Museum de New York. Parmi ses nombreux ouvrages, on peut citer Purple Hearts – Back from Iraq (« Médaillés de guerre – De retour d’Irak », 2004), série de portraits et d’entre- tiens avec des vétérans américains blessés au combat, Homeland (« Sécurité intérieure », 2008), un regard sur la militarisation américaine après le 11 septembre, et plus récemment, An autobiography of Miss Wish (« Autobiographie de Miss Wish », 2017), co-écrit avec une femme rescapée de violences sexuelles, nominé pour les Prix du livre photographique des Rencontres d’Arles et de la fondation Aperture. Nina Berman a également reçu le soutien de la New York Foundation for the Arts, de la fondation World Press Photo, de Pictures of the Year International, de la fondation Open Society, du Center for Documentary Studies de l’université de Duke et de l’Aftermath Project. Elle est membre du collectif de photojournalistes et documenta- ristes NOOR, et enseigne à la Graduate School of Journalism de l’université de Columbia, où elle dirige le programme de photographie. Elle vit à New York, sa ville natale.